Méditation mardi 2 juin 2020 9è semaine Temps Ordinaire. A

1ère lecture           2 Pierre 3,12-15a.17-18

Psaume                   89 (90)

Évangile                   Marc 12,13-17

On entend dire que: « En toute chose, il faut considérer la fin ».  Ce principe peut nous aider à comprendre les lectures d’aujourd’hui. Lorsque nous exprimons le mystère de notre foi, nous disons: « Nous proclamons ta Mort Seigneur Jésus; nous célébrons ta Résurrection, nous attendons ta Venue dans la gloire ». C’est cette venue dans la gloire que Saint Pierre appelle dans la première lecture « le Jour de Dieu ». Le jour où les cieux seront dissous, et les éléments du monde embrasés. Le message que Saint Pierre donne ici est que: les choses créées qui nous fascinent tant dans le monde et sur lesquelles beaucoup fondent leur espérance seront ébranlées et ne seront d’aucun secours en face de l’avènement du ciel nouveau et de la terre nouvelle qui doit apparaître. Nous voyons cela lorsque les gens meurent… Dans l’évangile, Jésus est piégé par les pharisiens et les hérodiens: « Est-il permis oui ou non de payer l’impôt à l’Empereur César? S’il dit oui, il suscite la colère des Juifs qui disent que le Roi d’Israël c’est Dieu. S’il dit non, il sera considéré comme rebelle par le pouvoir régnant des romains. Il demande une pièce de monnaie et pose la question: « De qui est l’image sur cette pièce de monnaie? De César répondent-ils. J’imagine que la question qui n’est pas exprimée clairement dans ce récit est: « De qui est l’image imprimée sur vous-mêmes?  Certainement qu’ils devaient répondre: nous sommes créés à l’image de Dieu. Alors la réponse de Jésus s’explique. Donne à César ce qui est à César; à Dieu ce qui est à Dieu. Ce qui est à Dieu c’est notre être, notre âme qui devra être donné à Dieu. Ce qui est à César ce sont les biens de la terre. Les biens de la terre sont pour nous un tremplin pour atteindre notre finalité. En attendant cela dit Pierre faites tout pour qu’on vous trouve sans tâche. Et la longue patience de Dieu nous permet de nous raviser