Méditation Mardi 26 mai 2020 7è semaine de Pâques

1ère lecture            Actes des Apôtres 20,17-27

Psaume                    67 (68) 

Évangile                   Jean 17,1-11

Aujourd’hui nous écoutons les récits des adieux: Les adieux pathétiques de Saint Paul aux Anciens d’Éphèse qu’il ne reverra plus jamais; et ceux de Jésus dans sa grande prière appelée « Prière sacerdotale ».

La séparation des personnes qui sont liées par un vrai amour est toujours douloureuse, mais n’est jamais totale.

Nous savons que toute la vie humaine est faite d’une succession des séparations: à 9 mois, l’enfant se sépare de sa mère en quittant ses entrailles, le cordon est coupé; puis il va quitter les seins maternels pour des repas solides; il va faire l’apprentissage de la séparation en passant plusieurs heures loin de ses parents, à l’école; et il va finir par se séparer des siens pour aller fonder son propre foyer..

Ces séparations se font souvent avec douleur; et pourtant elles marquent le passage d’un état d’enfance à l’état adulte et responsable. Et malgré ses séparations les liens filiaux, parentaux et familiaux restent intacts.

Dans les adieux de Jésus, Jésus s’adresse à son Père dans une prière où il Lui rend gloire, et ce mot gloire domine sa prière. Il prie pour son Église; pour les disciples présents et futurs.

Il glorifie son Père de lui avoir donné le pouvoir d’assurer la vie éternelle à tous ceux et celles qu’Il lui a confiés. Il rappelle ce que c’est que la vie éternelle: C’est qu’ils te connaissent toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé Jésus Christ. Et c’est le travail qu’il a fait.

Jésus nous dit ce que c’est glorifier le Père: C’est accomplir l’oeuvre qu’Il nous a donnée. Et cette oeuvre nous ne pouvons l’accomplir que dans l’invocation de l’Esprit Saint qui est la force divine et dans la mise en oeuvre des talents que chacun a reçus. 

Saint Paul évoque tout son ministère accompli sans faille pour annoncer l’évangile et fonder des communautés en Asie Mineure depuis le premier jour jusqu’à ce moment où il quitte définitivement. Pensons au bilan que nous pouvons présenter à Dieu avec les dons reçus de Lui.