Méditation: Vendredi 22 mai 2020. 6e semaine du Temps pascal A
1ère lecture Actes des Apôtres 18,9-118
Psaume 46 (46)
Évangile Jean 16,20-23a
Le discours d’adieux de Jésus avait une portée à la fois immédiate pour les Apôtres dans la tourmente de la séparation; et lointaine pour tous ceux qui croiront à leur enseignement: les disciples que nous sommes.
Vous allez pleurer comme une femme dans la douleur d’enfantement; mais votre joie se changera en joie lorsque l’enfant sera né. « Je vous reverrai et votre cœur se réjouira; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera ».
Cet évangile nous rappelle que les sacrifices, les souffrances et les persécutions que l’on peut endurer pour Jésus et son Évangile débouchent sur une victoire joyeuse, non seulement au ciel, mais déjà sur cette terre. La joie que personne ne peut ravir. Les Apôtres revêtus de la force de l’Esprit Saint ont témoigné contre vents et marrées et leur joie d’implanter l’Église était immense que personne n’a pu ravir.
Il peut nous paraître étrange de penser qu’en Dieu la joie est sans limite. La Parole de Dieu est vérité. En Dieu, lorsqu’une porte de bonheur se ferme pour nous; une autre s’ouvre. Hier Saint Paul était humilié à Athènes, aujourd’hui sécurisé à Corinthe par un proconsul païen.
Le drame pour beaucoup est que l’on reste avec les yeux fixés sur la porte fermée au lieu de regarder celle qui est ouverte. Nous sommes souvent comme les disciples d’Emmaüs: le cœur rempli de tristesse pour un ami mort vendredi sans regarder ce même ami qui marche avec eux dimanche après-midi.
Demandons au Seigneur de nous aider à écouter l’Esprit Saint qui nous montre toujours la porte de sortie lorsque nous sommes dans les épreuves pour que notre joie d’enfants de Dieu ne tarisse pas.